✣ prénom(s) William -volonté-, Haru -né du printemps-. ✣ nom Bane, un nom qu'il porte avec fierté. ✣ âge Deux-cent-six ans, vingt-trois physiquement. ✣ date et lieu de naissance Le sept mars mille-huit-cent-vingt-sept à Londres. ✣ situation Célibataire. ✣ orientation Bisexuel, une orientation qu'il n'a jamais cherché à dissimuler. ✣ groupe Enfants de Lilith. ✣ avatar Harry Shum Jr.

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ton identité

Comme beaucoup d'autres "fils de", William a hérité de certains traits de caractère inhérents à Magnus Bane, son mentor, son modèle mais avant tout, son père. Comme lui, William est extravagant, comme le prouve son style vestimentaire hautement coloré. Sociable et extraverti, le "jeune" sorcier aime faire de nouvelles rencontres, histoire d'étendre son cercle d'amis pourtant déjà assez conséquent. Comme beaucoup de gens de son âge, William est un fêtard invétéré qui écume les soirées mondaines avec une certaine aisance. Souvent au centre de l'attention, parfois détesté, jamais ignoré, il aime séduire et s'entourer d'admirateurs. Superficiel et narcissique aux premiers abords, il est en fait assez peu sûr de lui, ce qui le pousse bien souvent à en faire des tonnes pour se faire accepter. Si ses amis sont nombreux, la majorité d'entre eux ne sont que des relations éphémères, de passage, qu'il collection au fil de sa vie d'immortel. Mais lorsqu'il aime réellement quelqu'un, William se montre loyal, protecteur et excessivement fidèle. Cependant, son manque de confiance et sa peur de l'abandon l'empêchent d'afficher ouvertement ses émotions ou ses sentiments, qu'il préfère garder pour lui. Peu de gens savent qu'il est sensible, lucide, responsable, à l'écoute, attentionné, intelligent, dévoué, romantique et déterminé. En dehors de son cercle de confiance, il se montre charmeur, susceptible, arrogant, délicat, raffiné, sarcastique, égocentrique, excentrique, un peu hautain, bavard, capricieux et sans-gêne. Une façade qui repousse parfois ceux qui ne savent pas voir plus loin que les apparences.

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ton apparence

William possède un sens du style prononcé, qu'il montre en s'habillant de manière extravagante, voir ostentatoire. Ses tenues se composent de couleurs voyantes, vives et colorées. Des tenues qu'il agrémente de paillettes et autres accessoires tape-à-l’œil. Ses yeux sont régulièrement parés d'eye-liner, ses oreilles de boucles, ses ongles de vernis et ses cheveux, noirs comme le jais, colorés de mèches roses, bleues, vertes, rouges ou jaunes. Si ses vêtements attirent facilement le regard, il en est de même pour son attitude générale. William est un garçon délicat et excessivement maniéré, qui a tendance à beaucoup utiliser ses mains pour s'exprimer. Finement musclé, le sorcier mesure un mètre quatre-vingt pour un poids de soixante-dix kilos. Tout comme son père adoptif, il est longiligne et parfaitement proportionné. Et à l'instar de tous ceux de son espèce, il possède quelques particularités physiques qu'il dissimule grâce à un glamour, à savoir des yeux et des oreilles de renard.

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derrière la rune

✣ pseudo/prénom Vega. ✣ âge Moins âgé que mon personnage. ✣ comment t'es arrivé(e) ici Top-site ! ✣ présence 6/7 ✣ double compte Mon premier. ✣ scénario ou personnage inventé Scénario du paternel, Magnus Bane ♥ ✣ un dernier mot J'suis sexy-raffiné. ✣ et les jolis crédits J'ai pas mieux que Tumblr. ✣ Le code du règlement J'ai rencontré des fouines bien plus séduisantes (mais ça, c'est une autre histoire).

« Près de vous, loin de vous, je suis également malheureux. Pendant les heures qui nous séparent, j'erre au hasard, courbé sous le fardeau d'une existence que je ne sais comment supporter. La société m'importune, la solitude m'accable. Ces indifférents qui m'observent, qui ne connaissent rien de ce qui m'occupe, qui me regardent avec une curiosité sans intérêt, avec un étonnement sans pitié, ces hommes qui osent me parler d'autre chose que de vous, portent dans mon sein une douleur mortelle. »

William griffonne ses pensées tumultueuses dans un journal racorni aux odeurs d'encre séchée et de poussière. Le geste de sa main est aérien, précis, gracieux. Les lettres se dessinent sur le papier, majestueuses et délicates. Il commence à parler de sa ville de naissance, la belle Londres, ses rues sales et surpeuplées, le vacarme constant et tapageur, la beauté des maisons victoriennes. Londres, qui accouche d'orphelins comme lui, pour les laisser ensuite se débrouiller dans l'indifférence générale. « J'ai toujours apprécié Londres. C'est une sorte de mère, à mes yeux. Une mère parfois abusive, mais toujours aimante. » Il parle ensuite de son quotidien ponctué de ses sourires radieux malgré le froid saisissant, la faim permanente et les dangers de la vie citadine. « Je me souviens encore de cet hiver particulièrement glacial. La nuit, je dormais avec d'autres gamins et on se serrait les uns contre les autres pour un peu de chaleur illusoire. Quand on se réveillait le lendemain matin -quand on arrivait à s'endormir-, l'un de nous manquait inexorablement à l'appel, emporté par le froid. » Six ans, c'est jeune pour survivre à un environnement aussi impitoyable. William raconte ses rencontres avec des gens de la haute, des types aux portefeuilles pleins et aux mains baladeuses. Les propositions indécentes dissimulées par des visages sympathiques. « Ces types, ils suintaient la perversion et l'hypocrisie. Quand un gosse partait avec eux, il ne revenait jamais. J'étais prêt à tout pour survivre, mais pas à ça. » Sa main se libère des entraves de son esprit, écrivant à une vitesse folle l'histoire de sa longue vie. Sa rencontre avec Magnus Bane, sa méfiance envers cet homme beaucoup trop gentil pour être honnête, sa réticence à le suivre hors des rues, hors de son univers. « Magnus a débarqué dans son costume magnifique et coloré, plein de paillettes. Je n'avais jamais vu quelqu'un comme lui. Il était différent des autres gentlemans aux sourires forcés. Ses yeux inspiraient la confiance et une réelle volonté d'aider, de me sortir de la misère. Alors j'ai accepté de partir avec lui. » Et puis sa proposition de l'adopter, ses tentatives pour gagner sa confiance, son amour et son respect. « J'étais complètement perdu. Je n'étais pas habitué au luxe qu'il m'offrait, au lit confortable, à la nourriture exquise qu'il cuisinait, à ses gestes tendres. J'étais méfiant. Je ne comprenais pas pourquoi il se montrait aussi bienveillant avec moi. » William se rappelle des débuts maladroits, de ses caprices d'enfant malmené par la vie et de sa carapace indestructible, lentement fracturée par les mots rassurants de cet homme étrange. « Plus il essayait d'obtenir mon affection et plus j’enchaînais les crises. Comme pour le repousser. Mais il a tenu bon. » L'apparition de sa magie, aussi, de ses yeux et ses oreilles de renard et de sa nouvelle condition. « J'ai eu peur. J'ai commencé à me dire que si j'étais orphelin, c'était à cause de mes pouvoirs. Magnus m'a rassuré. Il m'a expliqué tout ce qu'il y avait à savoir sur la magie, les démons, les créatures de l'ombre. C'est grâce à lui si j'en sais autant aujourd'hui. » Les mots s’enchaînent, de plus en plus nombreux. Sa complicité avec son père, leurs voyages et leurs promesses. « Avec lui, j'ai découvert que le monde ne s'arrêtait pas à notre maison. Le monde extérieur était effrayant, mais il l'a rendu magnifique. Au fil du temps, j'ai commencé à faire comme lui. Mes tenues s'accordaient aux siennes et plus globalement, mon apparence générale. Il était mon modèle et je l'admirais beaucoup, j'avais un besoin irrépressible d'être comme lui, de le rendre fier. S'il est encore mon modèle à l'heure actuelle et si je m'habille toujours de manière extravagante, nos chemins prennent pourtant des directions différentes. » Il mentionne ensuite son départ, son envie de voler de ses propres ailes. « A vingt-trois ans, j'ai décidé de partir pour voyager en solitaire et j'ai arrêté de vieillir. Mais dès que je le pouvais, je rentrais pour aller le voir. J'ai toujours eu besoin de lui dans ma vie, dans les bons et dans les mauvais moments. » Il s'arrête d'écrire durant quelques minutes pour se servir une tasse de thé dans laquelle il ajoute un soupçon de miel. Il contemple les pages noircies de son journal, sans trop savoir s'il doit aborder tous les passages de sa vie mouvementée. William décide finalement de noter quelques mots, sans vraiment s'attarder sur les détails. « Comme mon père, j'ai rencontré beaucoup de gens. J'ai eu des amis, des amants et des emmerdes. Je n'ai jamais vraiment participé aux conflits liés au monde obscur, préférant la plupart du temps m'éloigner de l'enclave et des autres créatures. Magnus semble plus impliqué que moi, encore plus depuis qu'il partage sa vie avec un chasseur d'ombre appelé Alec. Si je suis au courant de leur relation depuis des années, je repousse inlassablement les invitations de mon père qui me demande de rencontrer son mari et leurs enfants. Cela a causé un éloignement entre nous, que j'alimente en restant le plus loin possible de cette famille qui est pourtant la mienne. Cependant, les messages réguliers de mon père commencent à porter leurs fruits. J'envisage désormais de répondre favorablement à sa demande, malgré ma méfiance évidente. Je ne sais pas si c'est une bonne idée, mais c'est la seule que j'ai en tête. »

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